La philo avec Pennac

Bonjour, bonsoir,

Ce n'est pas dans une dissertation de lettres que j'ai enfin pu citer cet auteur à qui je dois ma vocation littéraire, mais dans une dissertation de philosophie... « Dieu n'est pas la question, mais la réponse » (citation du philosophe contemporain Alain de Libera). Vous me demanderez où j'ai bien pu mettre Daniel Pennac dans un tel sujet. En fait, c'est en parlant d'Auguste Comte avec les trois états de l'humanité (théologique, métaphysique, positiviste), et de la nécessité au stade théologique d'obtenir des réponses systématiques qui expliquent à la fois le but et la cause de chaque chose (d'où l'animisme des enfants), que l'idée m'est venue de faire référence à Messieurs les enfants. Igor (il me semble que c'est le prénom de l'enfant mais je n'en suis plus sûre) demande à son père pourquoi il pleut, et ce dernier, après s'être embarqué dans une série d'explications scientifiques de plus en plus compliquées, qui n'ont fait que susciter de nouveaux « pourquoi » de la part de l'enfant, finit par répondre « Il pleut pour faire pousser les fleurs ». C'est évidemment beaucoup plus drôle dans le roman de Pennac, et c'est pour ça que je vais mettre l'extrait dès que j'aurais récupéré le livre que j'ai prêté (j'adore prêter les livres de Pennac, je fais une sorte de mission de diffusion!).

Et ma dissertation ma valu un joli 14, inutile de dire que j'étais heureuse (ce genre de note au milieu des 7, 8 et 9 en littérature, c'est assez agréable à recevoir), et même si je me doute que la citation de Pennac ne peut être seule à l'origine de cette note, ça me fait doublement plaisir d'avoir une bonne note pour quelque chose que j'ai eu plaisir à faire (ce n'est effectivement pas toujours le cas, cf. la dernière dissertation de lettres que j'ai aimé faire et qui ma valu un joli 7,5; enfin 8,5-1 pou l'orthographe et la résistance au stylo plume... ça dédramatise un peu).